Cette complainte fait référence à cette cérémonie cruelle inventée par les esclavagistes pour limiter les suicides à bord des négriers : avant de monter dans le bateau, les esclaves devaient faire sept fois le tour d’un arbre, dans une sorte de rituel pour oublier sa terre.
Laurent Gaudé propose ici de tourner dans l’autre sens, et de se rappeler.
Ce texte nous transmet un message nécessaire et profondément actuel, à l'heure où amnésie et ignorance peuvent nous faire perdre notre humanité.
La pièce a été suivie d'un échange entre les acteurs et les élèves, qui ont pu leur poser des questions sur leurs métiers et sur la mise en scène. Rencontre précieuse pour mettre en lumière le travail des artistes et le message qu'ils transmettent.
(Sources : Livret du grand Logis; Vosges matin)
